Un peu d’air frais, ça fait toujours du bien de le sentir passer. L’action syndicale —et ce, quel que soit le syndicat— a toujours véhiculé une dimension politique, et même idéologique, que tous les syndiqués en soient conscients ou non. Et aujourd’hui, plus que jamais. Sans reconquête des souverainetés populaire et nationale, les populations, les travailleurs en premiers, sont particulièrement démunis dans les mains de l’immondialisation colonisant nos pays. N’importe quel analphabète de la politique est en état de comprendre, à l’heure actuelle, ce qu’a toujours été le but de cette « Europe » : imposer le droit des actionnaires à disposer des peuples...,ce qui était bien plus difficile à réaliser nationalement. Les questions liées à l’UE et à l’euro ne peuvent être ignorées par l’action syndicale. Pour les moins éveillés, le rôle de la CES, syndicalisme de collaboration européenne, devrait leur ouvrir clairement les yeux. (D’ailleurs, accessoirement, ai-je bien « tout lu Freud », comme disait Coluche : un dirigeant historique de FO ne serait-il pas devant la porte d’un bureau européen...?).
Méc-créant.