Nous ne nous laisserons pas faire !

lundi 7 mai 2007
popularité : 3%

Tract distibué à partir de ce soir dans les entreprises et les quartiers.

Ainsi donc les électeurs ont tranché et la droite la plus dure qui a joué sur les peurs, le racisme et contre la solidarité en désignant les chômeurs, les immigrés comme les responsables de ce dont souffre la France, celle qui veut s’attaquer aux libertés pour mieux casser les droits sociaux, cette droite là gagne largement cette présidentielle

Elle a gagné face à un parti qui n’a de socialiste que le nom, leader d’une gauche non seulement molle mais qui en plus a perdu toutes valeurs et tous repères au point de s’ouvrir davantage chaque jour à un ancien ministre de droite et compagnon de Sarkozy l’illusionniste accréditant ainsi l’idée que gauche et droite ce n’était plus une question de programme ou de projet mais seulement une question d’homme ou de femme.

La gauche du NON, victime, entre autres, de ses divisions et de son manque d’enracinement populaire, associatif et syndical est passée de plus de 31% en 2005 [1] à 9% en 2007. Si rien n’est joué pour les législatives, l’absence d’union et de projet alternatif véritable risquent de peser lourd au soir du 17 juin.

Dans ces conditions nous ne pouvons compter que sur nos luttes et notre capacité à construire un front, une grande organisation de gauche véritablement révolutionnaire parce qu’anticapitaliste.

- Au moment où le Venezuela se retire de la banque mondiale et du FMI,
- Au moment où le Mali nationalise le secteur de l’eau et de l’énergie détenu par Bouygues qui pèse 20 fois le budget de ce pays,
- Au moment où les forces progressistes et communistes du moyen orient unissent leurs efforts pour la libération de la Palestine et font face à l’impérialisme israélo- américain
- Au moment où les pays non alignés resserrent leurs liens pour s’opposer à l’empire américain
- Au moment où 27 partis communistes et progressistes d’Europe (mais aucun français) s’unissent pour combattre une Union Européenne qui se fait contre les peuples

A ce moment là il n’est pas temps de se décourager mais de se battre !

NON le capitalisme n’est pas la fin de l’histoire et dans aucun pays du monde il n’a apporté autre chose que pauvreté, pillage des ressources, massacre écologique, guerres et luxe pour une minorité de plus en plus réduite et de plus en plus riche.

OUI en solidarité avec les autres organisations qui se battent en Europe et dans le monde nous pouvons agir pour un autre avenir et inventer le socialisme du 21e siècle !

Cela dépend de chacun de nous !


[1Estimation à la sortie des urnes des votants de gauche parmi les 55% de NON



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