A propos de l’autonomie des Universités

Quelques pistes de réflexions et de remise en cause des idées reçues
vendredi 29 juin 2007
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La réforme proposée semble être suggérée comme une réponse aux maux dont souffrirait l’Université française. La réforme aurait souffert d’être trop hâtive, prise dans l’urgence, l’impréparation. Les syndicats, en particulier l’UNEF auraient obtenu des aménagements considérables, certes « ils » restent vigilants mais ils ont évité le pire. L’intervention du Président de la République, son pragmatisme mais aussi sa volonté de négociation a permis de sauver une réforme nécessaire tout en désamorçant les conflits. Quelques voix chagrines s’élèvent dans les rangs de l’opposition soit pour signaler qu’il faut demeurer vigilants, soit pour dénoncer la dérive monarchique d’une présidence omniprésente. Pour les médias, et sans doute l’opinion publique Supersarko a encore réussi là où tous avaient échoué, comme au même moment il imposait aux Eurosceptiques une sortie de crise.En effet peut-être faut-il partir de l’Europe pour bien comprendre le sens de ce qui vient de se passer sous couvert « d’autonomie de l’Université ».

S’agit-il d’une mesure hâtive ?

D’abord quelques faits : L’autonomie des Universités est une mesure phare, un des chantiers les plus fondamentaux du Président, la précipitation dont il est fait état tient à l’urgence, il s’agit de faire adopter des mesures pendant qu’étudiants et enseignants sont en vacances. Quant à l’impréparation qu’il nous soit permis de sourire. En 2004, Fillon, le premier ministre actuel, a du renoncer à une loi sur l’autonomie de l’Université. Il a du se contenter de la mise en place du système européen (licence, master, doctorat). Une ligne politique est tracée, elle poursuit celle suivie depuis des années qui a fait de l’Université française une des plus démunies en matière de moyens de toute l’Europe : on exige des facultés qu’elles fassent mieux avec moins de moyens et une recette miracle : nouer des partenariats avec le privé, la mobilisation des chercheurs qui refusent d’être pilotés par le secteur privé a du faire renoncer le gouvernement à ses dispositions les plus contraignantes, mais il peut continuer à jouer de l’étranglement financier.

Dès cette époque, tous les gouvernements proeuropéens qui se sont succédés, celui de Jospin comme celui de Raffarin ont agi pour faire entrer l’Université française et le système éducatif dans le carcan néo-libéral européen.

Il ne s’agit donc pas d’une mesure hâtive, mais d’une politique mise en place par tous les gouvernements, dont on fait avancer pas à pas tout un dispositif global envisagé et muri de longue date. il s’agit comme le soulignait un article du Monde Diplomatique de 2004 signé par Abelard, de « recettes pour une université plus mercantile » dans le cadre général de la mondialisation néo-libérale, de la réduction du périmètre du secteur public.

Résistances françaises

La France, on oublie de le dire a manifesté une grande résistance et les mouvements qui sont secoué l’éducation nationale, la recherche, la jeunesse en général, ont empêché que s’exerce sur ce pays les mêmes atteintes radicales qui ont été prises dans d’autres pays ? Par exemple en 2001 en Espagne le franquiste Aznar a pris des mesures de totale autonomie : chaque université élabore ses programmes d’enseignement et de recherche, gère ses ressources financières, fait appel à qui elle veut, sélectionne professeur et étudiant. En Allemagne les Universités relèvent des Länders régionaux qui peuvent ou non leur attribuer une autonomie. Les crédits sont attribués sur les performances, moyennant quoi elles peuvent sélectionner leurs étudiants. En revanche, la politique de Thatcher qui s’est heurtée à la résistance des Universités a consisté à casser l’autonomie traditionnelle des Universités anglaises par la création d’instances de décision dépendant de l’Etat, tout en diminuant « la dépendance financière des Universités » par rapport au budget de l’Etat, les encourageant à se concentrer sur le secteur scientifique, à coordonner leurs politiques avec des partenariats privés.

On voit que la question de « l’autonomie » doit être prise par rapport à la finalité recherchée, il ne s’agit pas comme le dit le discours officiel politico-médiatique d’en finir avec les lourdeurs bureaucratiques de la centralisation, de conférer une plus grande souplesse aux choix indispensables mais bien de trouver les moyens de soumettre le système éducatif au pilotage du secteur privé, d’introduire la concurrence entre les universités dans la recherche des partenariats.De remettre en cause la “démocratisation” de l’université si limitée soit-elle, de faire sortir plus rapidement les jeunes vers le monde du travail.

Ce sont les objectifs réels et ils peuvent passer comme en Espagne par l’autonomie pleine et entière des Universités, par leur régionalisation comme en Allemagne, ou par des règles étatiques plus contraignantes en même temps qu’on réduit le budget, ce qui est une voie royale d’entente communautaire. Disons le clairement le “modèle” européen n’est que le “modèle” étasunien, celui qui est le mieux adapté aux exigences des multinationales.

En France, l’étranglement par l’absence de moyens, a été abondamment utilisé jusqu’à faire de notre Université une des plus misérables d’Europe. La France de l’éducation nationale n’a cessé de se battre, de refuser le démantèlement du système éducatif, ce faisant elle a élargi le problème. Il faut noter qu’il y a eu un temps une droite qui voulait la sélection à l’université et une gauche qui la combattait. En 1986, c’est l’ultime bataille avec d’amples mobilisations étudiantes auxquelles ont attribue la défaite de la droite en 1988. Elle en tirera la leçon, et Sarkozy plus encore, on évitera le thème de la sélection, on abordera celui de la nécessité de contenir les dépenses publiques avec une convergence de la droite et de la gauche. Aujourd’hui est osé sans complexe affirmer que non seulement seront supprimés 50 % des fonctionnaires mais que l’éducation va subir une saignée considérable. Autre manière d’arriver aux mêmes résultats sans faire état de sélection, de barrière dans l’accès aux diplômes qui risquent de provoquer la ire des étudiants, tenter de leur démontrer l’inadaptation des universités au marché de l’emploi. Il ne servirait à rien de faire des études, longues en particulier. Mais cela ne prend pas, sans diplôme la situation est pire et les jeunes continuent comme leur famille à choisir les études. Donc il s’agit d’accélérer les sorties vers le marché du travail.

Car ce que l’on doit bien mesurer c’est que l’actuelle mondialisation, dont l’Europe telle qu’elle se construit est un des cadres les plus manifestes, opère ses transformations essentiellement sur les nouvelles générations, c’est à elles qu’il est demandé un ajustement à une crise structurelle, elles doivent apprendre à renoncer aux avantages acquis, à rentrer dans le monde non protégé de la compétition totale. On laisse mourir les vieilles générations en tentant de limiter les médicaments de confort à tous les sens du terme et on agit sur la jeune génération. Quitte à faire monter l’hostilité intergénérationnelle, à faire du jeunisme la panacée universelle. La France résiste et c’est d’autant plus extraordinaire que cette résistance se fait sans forces politiques et syndicales dignes de cette résistance. Ce n’est sans doute pas un hasard si on assiste dans une période très courte à la fois au NON à la Constitution Européenne, et au refus du CPE. La France est un pays très politique, qui a des comportements collectifs paradoxaux.

Nous ne mesurons pas assez, nous qui voulons construire une alternative au mercantilisme, à quel point la population française a des résistances à l’ordre néo-libéral mais aussi à quel point ces réflexes politiques spontanés sont de moins en moins travaillés idéologiquement par une gauche en déshérence qui soit adhère à l’ordre néo-libéral européen, soit ne se bat qu’en arrière garde des mouvements sociaux. Si l’on peut parler de ce fait d’une France paradoxale c’est que la résistance indéniable au démantèlement s’est accompagnée d’une avancée dans les consciences de la nécessité de la « réforme ». La France pour le dire caricaturalement d’un côté reste jacobine, attachée à ses valeurs non mercantiles, cela tient autant aux traditions séculaires qu’à un « art de vivre », et les Français ont un pragmatisme paysan, égoïste. Quand ils ont conscience d’être menacé à la fois dans leurs traditions et dans leur pré carré individualiste, ils redeviennent cette nation d’émeutiers dont parlait Marx. Mais il est évident que faute de forces politiques et syndicales, l’idée de la « modernité conservatrice » a gagné du terrain. Plus on s’éloigne du terrain concret et plus on est dans l’idéologie, plus l’avancée néo-conservatrice est profonde. Et ce n’est sans doute pas un hasard si l’Université est un des niveaux du système éducatif où l’idéologie concurrentielle, « les pôles d’excellence » comme réponse à la misère et à la crise ont le plus avancé.

Les réformes déjà intervenues

Nous avons rapidement vu quelques voisins européens, en France la réforme globale proposée par les différents gouvernements, de Jospin à Fillon, n’a pu être imposée. Il y a eu cependant dans les Universités trois réformes : la réforme LMD (licence, master, doctorat) ; celle dite de « modernisation des Universités » (ex-loi d’autonomie) ; celle du statut des personnels de l’Université.

Le LMD a été présenté comme une harmonisation en Europe, favorisant la libre circulation des Etudiants. Pourquoi pas, à la seule différence près que cette « circulation » se fait dans de telles conditions de misère budgétaire avec de tels niveaux de bourse que seuls les étudiants de famille aisés peuvent réellement en bénéficier. Surtout derrière cette harmonisation se profile la fin des diplômes nationaux. Il y a là un enjeu égalitaire également puisque aujourd’hui les étudiants de n’importe quelle université peuvent postuler à tous les concours de la fonction publique et sont utilisés comme référence dans le cadre des conventions collectives. Donc le LMD né dans les cerveaux brouillons d’Attali, Jack Lang, et Claude Allègre parlait de l’Europe médiévale, de ces étudiants humanistes franchissant les frontières, pour mieux mettre en pièce les conditions d’une égalité sociale, territoriale. Comme il était fait référence à l’Université médiévale, à la défense de son autonomie (un universitaire ne peut être jugé que par ses pairs) pour mieux introduire la finalité du système : chaque université, chaque discipline, hors cadrage national sérieux, définira le contenu de son « offre de formation ». L’Etat fournit lui un vague label de qualité, les universités peuvent produire des filières locales, des « parcours », etc...

Ayant vécu cette période, j’ai pu apprécier le sauve qui peut généralisé dans l’élaboration des masters, la manière dont chacun se disait que la meilleure chance de l’obtenir était effectivement d’en accroître la dimension pratique, d’avoir quelques grands noms et quelques références aux futurs employeurs. Les retours d’appréciation du ministère, parfois des changements d’intitulé visant à gommer les références disciplinaires, etc...

Cela dit cette période brouillonne doit être relativisée, les enseignants chercheurs de l’université fort heureusement restent ce qu’ils sont et tout projet sur le papier passe par là, il est difficile d’en finir avec les vocations disciplinaires, le souci humaniste, le goût du service public.C’est pourquoi, ces politiques doivent être absolument complétées par une remise en cause du statut de l’enseignant, une précarisation, une dépendance accrue à l’égard des autorités. Ce travail a été largement entamé, non seulement avec la régionalisation d’une grande partie des personnels non enseignants mais également une précarité accrue des jeunes étudiants accédant à des statuts précaires d’enseignants chercheurs, des sortes de bourse d’étude et obligés de se plier aux diktats des mandarins comme aucun assistant de l’université traditionnelle ne l’a jamais fait. Renforcer le pouvoir des président, des collèges d’enseignants de rang les plus élevés, introduire si cela est possible des professeurs et des présidents émanant du secteur privé serait la touche finale. On voit que l’autonomie, c’est-à-dire la gestion par les universitaires de leurs moyens a bon dos.

La réforme Fillon introduisait une possible limitation des coûts en limitant territorialement « l’offre de formation ». En France, i y a eu une véritable décentralisation, chaque ville du territoire français a voulu avoir son université, le LMD, l’attribution ou non du Master, du doctorat, permet de transformer un certain nombre d’Universités en simples collèges de premier cycle où l’enseignement est déconnecté de la recherche. Nous sommes devant une logique d’établissement qui supplante la logique disciplinaire liée à la nation. Ce qui dans un contexte de concurrence, d’appel aux partenariats privés souvent régionaux, renforce les effets de la pseudo « professionnalisation » conçue comme la réponse au chômage des diplômés. Cette “professionnalisation” telle qu’elle est menée se traduit aussi par la fin des logiques disciplinaires puisque les étudiants sont invités à construire des cursus pluridisciplinaires « à la carte ». Ce qui là encore bénéficie aux « héritiers » capables de démêler l’écheveau. En fait la professionnalisation est un leurre et son contexte régional un attrape-nigaud.

Enfin déjà dans la réforme Fillon et les antérieures, sous couvert d’autonomie il s’agit de développer des vocations de rationalisation gestionnaire. Il y a quelque chose de pathétique dans la manière dont certains universitaires ont donné dans le crétinisme gestionnaire et ont accepté de se transformer en dirigeant de PME, pressé de réduire les coûts, rêvant d’autosuffisance financière. Il faudra bien un jour faire l’analyse de la débâcle de la gauche sous le mitterrandisme et la manière dont l’idéologie Tapie, celle des nouveaux patrons des entreprises nationalisées, a trouvé son équivalent dans la gauche universitaire, proeuropéenne, comment ils ont été soumis de ce fait à des politiques européennes concurrentielles et comment aujourd’hui la droite n’a plus qu’à recueillir les fruits de cette débâcle idéologique. Mais le fond n’est pas là et un bilan de l’Université comme d’ailleurs du système éducatif français devrait être fait pour montrer comment dans les pires conditions intellectuelles et matérielles, les enseignants, chercheurs, étudiants n’ont cessé d’innover, et d’assurer les meilleures conditions possibles de formation et de recherche.

La bonne manière sans doute de tester les résistances et les avancées de l’idéologie inégalitaire, mercantile, prônée par les gouvernements de droite et de gauche et de considérer ce qu’il en est de la « démocratisation » de l’Université. Il y a eu, et cela ne peut manquer de s’accélérer avec les « réformes » mises en place abandon à peu près total de toute préoccupation démocratique : la « démocratisation » de l’accès à l’Université est apparu comme une charge à laquelle il était de plus en plus difficile de faire face. Les amphis surchargés des premières années, les travaux pratiques sans matériel et à plus de cinquante étudiants, ont été assurés par des jeunes eux-mêmes en formation. La massification de l’entrée à l’Université n’a pas créé l’égalité, mais elle a développé des filières nobles, sélectives, et des filières pour la masse. Toutes les réformes envisagées par l’actuel gouvernement vont dans le même sens. Elles ne peuvent donc comme l’affirme Sarkozy et son gouvernement répondre au problème du chômage, la situation initiale en est aggravée.

Au delà des apparences la réalité

De la ministre, au président, repris en coeur par tous les médias, on entend ce slogan digne du jésuite du Guépard (il faut savoir changer des petites choses pour que tout reste à l’identique) : “Ce qui est important, au-delà des ajustements, c’est l’adhésion très forte au principe d’autonomie”. Il est rappelé que cette réforme indispensable avait été “ajournée” depuis vingt ans, ce qui comme on vient de le voir parfaitement inexact, mais c’est “la rupture” à la mode Sarkozy, on continue en appuyant sur l’accélérateur. Cinq milliars d’euros supplémentaires sont prévus (il est bien pauvre celui qui ne peut pas promettre) et les mesures actuelles doivent être complétées par cinq autres grands chantiers : la vie étudiante, l’immobilier et les campus universitaires, le statut des jeunes enseignants et chercheurs et les carrières des personnels. Imaginez en la logique en suivant l’analyse précédente. Ainsi les conseils plus “autonomes” pourront vendre leurs biens immobiliers, spéculer. Les étudiants à qui ont refuse des bourses sont invités à la débrouillardises des petits boulots dont tous les enseignants savent le prix en matière de formation bâclées, d’absentéisme et d’études non achevées. L’université elle-même fera appel à leur précarité pour remplacer les emplois de titulaires non renouvelés, par exemple dans les bibliothèques. Tout cela est déjà entamé, il s’agit d’aller plus vite et plus loin.

Alors on ne peut manquer d’être étonné d’entendre des propos semblables dans la bouche de Bruno Julliard, le président de l’UNEF : “Nous avons sauvé l’essentiel !” qu’il dise que dans l’été peu propice au mouvement étudiant ou enseignant, il était difficile d’obtenir plus, d’accord. Mais qu’il nous laisse croire que “le recul” sur la sélection à l’entrée des masters, le nombre de personnel dans les conseils représente l’essentiel ne peut qu’entretenir la confusion.

L’essentiel est là, il porte le nom d’autonomie, pourquoi pas de co-gestion soixante-huitarde pendant qu’on y est, mais on en a vu le contenu réel. Quel sont les liens de l’UNEF avec une gauche acquise au mercantilisme européen ? Quelle est la position des syndicats enseignants, eux qui ont refusé de prendre position sur la Constitution européenne en son temps.

Tant que l’on ne considérera pas que vu le développement scientifique et technique de notre temps, il faut consacrer les mêmes moyens, le même effort de tous à une université qui unisse formation et recherche, que celle qu’un Jules Ferry a su consacrer en son temps à l’éducation primaire, nous n’avancerons pas. Tous les gadgets qui nous sont proposés, les fausses recettes de â€ËÅ“modernisation » qui ne sont faites que pour adapter au mercantilisme la formation de notre jeunesse, tentent de ne pas répondre à ces exigences.

Nous nous sommes ici mêmes posés la question de quel parti nous avons besoin ... J’ai dit à quel point une démarche qui se contenterait d’attaquer la direction existante me paraîtrait mal venue. Une organisation n’a de sens que par rapport aux buts qu’elle se donne. Le discours actuel du parti sur l’école, sur l’université, le minable programme anti-libéral de la dernière campagne présidentielle, relève de l’inventaire à la Prévert. Ce que l’on refuse de voir, c’est que toute la campagne du président de la république s’est faite sur l’essentiel à savoir l’emploi et le pouvoir d’achat. Et ce en insistant sur ce que masquait ses adversaires de gauche à savoir « la mondialisation ». La force de ce programme c’est non seulement de paraître répondre au concret, en ce qui concerne « l’autonomie des universités » de prétendre répondre à la grande misère des universités et au chômage des jeunes diplômés. Ce sont des leurres, mais leur force vient du fait que ces mesures ne font que couronner des politiques mises en place par la droite et par la gauche, à laquelle ont participé les communistes, dans le cadre des diktats mercantiles européens. Il s’agit à la fois de contourner les résistances, d’aller très vite, en profitant de l’état de grâce, de l’accablement des « vaincus » et des divisions dans leur rang pour aller vite, très vite dans la mise en Å“uvre d’un véritable démantèlement entamé depuis de nombreuses années. Il ne s’agit pas de répondre seulement à des projets, d’en circonscrire les effets les plus immédiatement nocifs, mais de bien mesurer la logique globale et ce qui a déjà avancé dans les esprits comme dans la réalité, nos points d’appui et ce que nous voulons.

Une université qui correspond aux exigences de développement scientifique et technique tant dans le domaine de la recherche que celui de la formation. Une véritable professionalisation non dans le court terme mais dans toute une vie qui tienne compte des changements intervenant tout au long de cette vie, une culture, une formation morale et solidaire sur le rôle des professionnels et des intellectuels. La démocratisation comme l’objectif fondamental, levier et point d’appui de toute transformation.



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