Historique !!!

lundi 4 février 2008
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La journée du 24 décembre dans le secteur avait déjà un goût de jamais vu dans nombre de magasins. Mais là, le 1er février a dépassé tout ce que l’on avait connu jusqu’à présent ! En (quelques) photos un aperçu partiel de la journée. En document joint le reportage de l’US commerce CGT.

Cela ne s’était jamais vu !! De magasin en magasin c’est la même phrase qui revient sur les piquets de grève. Enfin on se révolte tous et surtout toutes ensemble. Les temps partiels, les temps complets, les CDD, les CDI...Tout le monde a stoppé !

Momo avec sa casquette rouge est tout à la joie de cette mobilisation

Beaucoup de monde à chaque entrée du Carrefour du Merlan (13014) Marseille.

Ce n’est pas dimanche, ni la nuit ! Le parking est vide !

900€ par mois, quand on y arrive, et souvent avec des horaires coupés et changeants : il n’y a que Bédier, président de la fédération des patrons de la grande distribution qui ne « comprend pas cette grève ». Normal vous avez vu sa fiche de paie et ses stocks options !! Les salariés de Carrefour n’ont pas oublié eux que Bernard, leur PDG a été viré pour résultats insuffisants avec...38 millions d’euros !

Celle là elle se passe de commentaires !!

Dédé dans la galerie marchande devant les grilles baissées du magasin : et on n’oublie pas le refus du travail du dimanche !

La nouvelle court sur les piquets. Devant l’ampleur du mouvement le ministre a annoncé la réunion tripartite sur les salaires que les syndicats réclamaient depuis 3 ans !

A Grand Littoral, autre centre commercial des quartiers Nord de Marseille ça chauffe dur !!

Pour autant on n’oublie pas de distribuer aux clients un tract unitaire expliquant les raisons de la grève : ainsi ils ne repartiront pas bredouilles ; Ici Ahmed à la maneuvre

Un moment de repos sur le rond point

La grève continue à Grand littoral et la réponse de la direction c’est de traduire les salariés devant la justice !! Mais les bédier et consort devront tenir compte d’un mouvement qui a a secoué le pays et n’est pas près de s’arrêter. Les sous payés du commerce et des services, le prolétariat d’aujourd’hui, posent par la force de leur action non seulement la question du partage des richesses mais aussi celle de la place de la grande distribution dans la nation.

Peut on tolérer longtemps qu’un secteur, vital pour la population, celui de la circulation des marchandises, et qui affiche des bénéfices aussi insolents, fruit du travail de salariés surexploités ne soit pas sous contrôle ?

Affaire à suivre...



Documents joints

Reportage instantané de l'<span class="caps

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