Et si on parlait du nucléaire vert ?

dimanche 27 novembre 2011
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Un ami vient de me faire parvenir une vidéo, une de plus, invitant à mettre fin à la production nucléaire de l’énergie électrique.

Il serait peut-être temps que tout le monde sache que c’est pour des raisons strictement militaires, la fabrication de bombes atomiques, que l’uranium a été préféré au thorium dans le développement de la filière nucléaire.[En effet le thorium ne produit pas de plutonium, et sans plutonium pas de bombes atomiques… NDR]

Le silence assourdissant sur le nucléaire « vert » prouve incontestablement que nos « élites », toutes au service du capital, entendent continuer à nous manipuler par la peur : pour continuer à régner, quoi de plus efficace que d’opposer entre elles les victimes ?

Opposer les citoyennes et citoyens qui, après les accidents de Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima, ont peur du nucléaire, à celles et ceux qui ont, tout aussi légitimement, peur de manquer d’électricité, relève de cette démarche. Relégués au second plan, la crise du capitalisme, les misères et meurtres de masse qui l’accompagnent : union sacrée pour ou contre le nucléaire ! La peste ou le choléra ? voilà ce qui doit nous préoccuper par-dessus tout !

Évidemment, pas un mot sur l’uranium appauvri qu’utilise l’OTAN pour « protéger les populations »... que les vents dispersent sur la planète, nous permettant d’en profiter... Le nucléaire militaire n’est pas dangereux : il tue...

Pourtant, le thorium ne manque pas d’avantages : son fonctionnement exclut les risques d’emballement pouvant aller jusqu’à la fonte du coeur, il est beaucoup plus répandu que l’uranium, et il permet de brûler les déchets des centrales nucléaires actuelles...

Aujourd’hui, la plupart des pays développés ont repris les recherches abandonnées sur le thorium, Il ne serait pas anodin de savoir que la Chine a pris de l’avance dans ce domaine, mais le danger islamique ayant pris la relève du péril jaune...

J’invite chacune et chacun à taper sur son moteur de recherche ces deux mots « nucléaire thorium » et à prendre connaissance des résultats, en n’oubliant pas que ce qui apparaîtra ne sera que la partie émergée de l’iceberg.

Pour un débat utile sur l’avenir nucléaire, un débat qui ne serait pas dominé par la peur mais par la raison, un livre récent apporte des éléments d’information :

L’Atome vert, de Jean-Christophe de Mestral,
édité chez Favre (ISBN : 2828912442 ; 2011-010 ; 137 pages).

Jean-François Autier,
ajusteur mécanicien retraité,
communiste.



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