Ici tout le monde dit Saïgon, donc nous le disons aussi.

Cette ville à peu l’aspect d’une ville vietnamienne, tours de verre futuristes, le luxe qui s’affiche dans de nombreuses boutiques (on retrouve Dior, Versace, Vuitton, etc...) dans le centre de la ville. Les vitrines n’ont pas vraiment l’air asiatiques.

La ville compte 17 arrondissements et cinq districts ruraux. Nous sommes dans le 1^er district où se trouve le coeur de la cité coloniale, la cathédrale Notre Dame (fin 19^e),

le marché Ben Than (le plus animé de la ville), l’opéra et l’hôtel de ville (1901),

le plus beau bâtiment étant celui de la poste centrale (1886), dont l’architecture est proche de celle d’une gare avec une très belle charpente métallique voûtée conçue par Gustave Eiffel,

et le fabuleux hôtel Continental qui a vu défilé André Malraux,Graham Greene et tous les grands reporters qui couvrirent les guerres...

Il est de très bon ton de se faire photographier le jour de son mariage devant l’église Notre Dame.

Nous avons fait 15 à 20 km à pied, mais cette ville est tellement grande que cela ne représente pas grand chose sur la carte. Nous sommes allés jusqu’au bord du fleuve Saïgon, tellement grand que l’on dirait la mer.

A priori mon coeur serait beaucoup plus proche de la ville d’Hanoï. Ici nous sommes sollicités tout le temps, même lorsque nous mangeons. Les prix ont doublés sinon triplés ou quadruplés et la cuisine tout en restant très bonne est un peu moins goûteuse.
Il y a tellement de vols que l’aéroport à mis un système de contrôle à la réception des bagages le numéro sur le ticket d’enregistrement doit correspondre au numéro du bagage récupéré. De même lorsque nous prenons un taxi on nous donne son numéro pour que nous puissions signaler toute fraude de sa part.

Nous traversons des avenues en nous faufilant au milieu des voitures et mobylettes, imaginez vous traverser l’avenue des Champs Élysées sans aucun feu rouge ou passage piéton, ou mieux, imaginez vous traverser une autoroute.

Ce matin une grande blonde européenne paniquée n’arrivait pas à traverser, une petite mamie vietnamienne pas plus haute qu’un mètre quarante l’a prise par la main et l’a faite traverser en levant la main pour montrer aux voitures qu’elle passait de l’autre côté.

Il pleut des trombes d’eau par intermittence, mais ici tout le monde est habitué. Malheureusement cela ne fait pas tomber la température qui reste toujours très élevée.

Nous partons demain pour une dernière aventure dans le delta du Mékong. Nous prenons des risques, nous y allons en bus. Il ne faut pas moins de trois bus pour arriver à Vinh Long où nous passons deux jours chez l’habitant. Le 27 nous allons à Cantho où nous irons à cinq heures du matin voir le marché flottant. Nous nous sommes juste adressés à une agence pour avoir les billets de bus et les nuits chez l’habitant plus une nuit d’hôtel à Cantho. Pour le reste nous nous débrouillons seuls pour nous rendre chez l’habitant et aller de Vinh Long à Cantho.

Les séjours proposés par les agences sont d’une part trop chers et d’autre part trop touristiques. Visites de pagodes, de lieux de productions, visite de la villa où a été tourné le film Indochine...

Je préfère mille fois regarder le travail des gens sur place et ne pas courir d’un endroit à l’autre pour visiter et encore visiter les lieux réservés aux seuls touristes dont le rôle est bien sur d’acheter.
J’ignore si nous aurons la wifi dans les endroits où nous nous rendons. Je renverrais un mail, au plus tard le 28 novembre.

Nous avons encore plus de six jours à passer dans ce beau pays.

Muriel