De l’énergie, il en faut !

Et il y en avait dans toute la manif, au propre comme au figuré. On a croisé le personnel de l’énergie, avec une banderole de la fédération mine et énergie, le secteur est nationalement mobilisé. Contre la casse de son statut chaque mardi, depuis plus d’un mois, les gaziers et les électriciens se mettent en mouvement pour insister sur la nécessité d’un service public au service des usagers, et non pas des clients, et dans des conditions de travail nécessairement à la hauteur.

A l’image des salarié(e)s de ENDEL - ENGIE fos sur mer, en grève depuis une semaine maintenant. Ils protestent contre la distribution de primes aux cadre, à la direction et les actionnaires qui se goinfrent. Eux restent sur le carreau concernant leur salaire, leur condition de travail, l’appel à la grève est depuis lundi dernier national. Il y a bien une distribution des richesses dans l’entreprise, cela qu’on soit en haut de la pyramide ou aux postes de travail effectif. Les salariés qui criaient « ENDEL - EN GRÈVE ! » ne s’y trompaient pas.

La formation professionnelle

On ne faisait aucune illusion sur le projet de la droite élue depuis un an à la Région. La suppression de formation, ETAPS [1], principalement à destination des immigrés ou réfugiés, qui permet d’accéder aux premier savoirs n’est pas surprise. Cette année sont bénéficiaires 7000 personnes dans la région. Cela s’accompagne de diminution de formation sur tel ou tel secteur et de la mise en concurrence des centres de formation professionnel dans la région. Les salarié(e)s de L’ADEF-CFBT et de l’AFPA notamment étaient réunies dernière la banderole.

Se former au plus haut niveau possible, sans tomber dans l’élitisme, cela ne peut que servir une société où chacun trouve sa place, sans qu’un patron ou les tenants du pouvoir capitaliste puissent vous dire où vous devez vous situer. Dans ce sens les centres de formation professionnel joue un rôle important dans la continuité et l’évolution de nos emplois. Leur combat devrait s’amplifier contre la politique imposé par la région.

Et toute les autres luttes biens sur !

Nous avons croisé Najib, délégué syndical des établissements franchisé de Mc Donald’s autour de Marseille. Il nous rappelait qu’à la suite des différentes mobilisations, souvenez-vous de l’ensemble, 100% de grévistes c’est quelque chose, il avait reçu une convocation pour un entretien préalable de licenciement. Les grévistes, non seulement en plus de poursuivre leur combat pour un salaire décent à 13€ / heure, légitime au vue des conditions de temps partiels, mais aussi pour que le travail soit organisé correctement dans les entreprises. Ces grévistes ont été rejoint par les militants de l’UD CGT 13 lundi 13 mars 2017 pour exprimer toute leur solidarité avec leur représentant. Le recul de la direction, qui a abandonné l’idée du licenciement, est déjà une victoire. Néanmoins la direction a un mois pour communiquer une possible sanction.

Pour les salarié(e)s aucune sanction n’est admissible, quoiqu’il en soit. Elles et ils restent déterminés. Alors que la direction devrait accéder à leur revendications, elle préfère faire rentrer des travailleurs qui « menacent les grévistes », nous affirme Najib. Pour sur, le mouvement des travailleurs(es) de Mc Donald’s aura de la suite. Les grévistes la préparent déjà.

Nous avons croisé Philippe des Moulins Maurels, leur lutte qui se trouve êtreen phase de l’appel de la CGT : défendre l’outil industriel. Leur dossier avance à petit pas, un repreneur s’étant déclaré, le camion CGT est toujours en vigilance devant l’usine.

Et pour finir

Rouges Vifs 13, ainsi que les autres organisations progressistes du département [2], étaient présentes pour un rassemblement pour la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Évidement, c’est a relier avec les droits de tous les réfugies qui arrivent dans notre pays et le racisme que nous ne cessons pas de combattre.

Comment ne pas rappeler que notre ville, notre région est le fruit de 2 600 ans d’échanges à travers toute la méditerranée ? Que, particulièrement à Marseille, mais cela est vrai pour l’ensemble de notre pays, nous avons une culture bien au-delà des cases que le Front National et LR voudrait nous imposer ? C’est alors que si on prend un peu de hauteur, l’on voit bien que vu d’en haut il n’y a pas de frontières et que le racisme est une connerie qui divise les travailleurs dans leur intérêt de classe.

Voilà, pour cette journée du 21 mars 2017, riche en luttes à venir et à construire !