Merci patronne !

vendredi 28 mars 2008

Interrogée par France Inter, Mme Laurence Parisot, présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), a expliqué la répression des syndicats, dans les petites entreprises en particulier, par l’attitude « très dure » des confédérations ouvrières au niveau national. Puis elle a justifié les salaires très bas des caissières d’hypermarchés — et ceux, beaucoup plus élevés, des propriétaires d’enseignes de grande distribution — en invoquant la concurrence internationale et la rémunération de l’« audace » et du « talent ».

Ces déclarations interviennent alors que le patronat français est embourbé dans le scandale des « caisses noires » de sa fédération de la métallurgie, l’UIMM. Et au moment où, dans un contexte marqué par la baisse du pouvoir d’achat des salaires, les caissières ont mené une grève qui fut à la fois assez suivie dans leurs entreprises et très populaire auprès du public.

A Marseille, la direction d’un établissement Carrefour a montré que le patronat des services n’avait rien de commun avec la « vieille garde » de l’UIMM : après 16 jours de conflit, elle a octroyé à ses salariées une revalorisation de 0,45 euros de leur ticket repas, passé de 3,05 à 3,50 euros...

Source : Le Monde diplomatique 21/03/2008 (transmis par Linsay)



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