LA NED (National Endowment for Democracy) a été créée le 6 novembre 1982
sous la Présidence de Ronald Reagan. Son but est d’aider à promouvoir de par
le monde la Démocratie en soutenant financièrement et en encadrant des
associations, des partis politiques et des syndicats.

L’essentiel de son budget provient d’un chapitre de celui du Département
d’Etat étatunien voté par le Congrès. En outre, pour confirmer son statut
juridique d’association privée, elle bénéficie de subsides provenant de
trois importantes « foundations », elles aussi financées en partie par des
fonds fédéraux.

La NED dispense ses aides logistiques et financières par le truchement de
quatre instituts satellites :
 Le centre américain pour la solidarité des travailleurs (ACILS), présidé
par le secrétaire général de la centrale AFL-CIO.
 Le Centre pour l’entreprise privée international (CIPE), présidé par le
Président de la Chambre de Commerce des USA, autant dire l’équivalent de
notre MEDEF.
 L’Institut républicain international (IRI) présidé par le Sénateur John
Mc Cain, possible futur Président des Etats-Unis.
 L’Institut National démocratique pour les affaires internationales (NDI)
présidée par l’ancienne secrétaire d’Etat, Madeleine K. Albright.

Par ailleurs, ces quatre institutions, les syndicats, les patrons, les
partis démocrate et républicain font partie du Conseil d’Administration de
la NED dont le rôle est de fixer ses objectifs d’intervention.

Le champ d’action de cette Fondation est large : à l’occasion de son
vingtième anniversaire, dressant le bilan de son action, elle indiquait
financer et encadrer plus de 6000 organisations politiques et sociales dans
le Monde, parmi lesquelles beaucoup d’ONG, telles que RSF (Reporters sans
frontières).

Peu après sa création, elle a beaucoup aidé Solidarnosc : plus récemment
elle a joué un rôle dans les « révolutions oranges » en Ukraine et dans
d’autres pays de l’ex-Union soviétique. Pour donner une dernier exemple, en
rapport avec l’actualité récente, le Dalaï Lama et le gouvernement tibétain
en exil depuis 1959 à Dharamsala au nord de l’Inde, sont sponsorisés par la
NED à concurrence d’environ deux millions de dollars par an.« D’après une contribution parue dans quotidien régional du Limousin »L’ECHO".

Robert Menard a été contraint de reconnaître sur Europe1 que RSF percevait bien des « fonds de fondations américaines » à hauteur de 2 à 3% de son budget.
2 à 3% ? Allons bon ! Si on rajoute à ces sommes uniquement celles versées par l’UE et dont l’utilisation suscite les interrogations du médiateur cela fait tout de même beaucoup...
Encore un petit effort M. Ménard...comme dirait Maxime Vivas « la vérité fraye peu à peu son chemin »