Le 22 septembre 2008, au cours d’une session extraordinaire, le Parlement français doit enfin débattre et voter sur la prolongation de l’intervention des forces armées en Afghanistan.

Il faut dire clairement non à cette aventure.

Au printemps 2008, Nicolas Sarkozy a décidé seul de faire basculer la France dans la guerre : au mépris du Parlement, il annonçait de Londres sa décision d’augmenter la présence militaire française et de déployer les troupes au-delà de Kaboul, dans les zones d’affrontement armé avec les forces dites « taliban ».

Reniant ses propres promesses électorales et contre l’avis majoritaire de la population, il volait au secours d’une administration Bush en échec sur toute la ligne et s’alignait sur la politique du pire. Premières conséquences pour la France : la mort de 10 parachutistes français et vingt et un soldats blessés.

Pour l’Afghanistan, les morts et les destructions ne se comptent plus depuis 7 ans : au prétexte de "sécuriser" la population afghane, de "bavures" en représailles, les faits de guerre sur les populations civiles n’ont fait qu’aggraver la détresse des Afghans qui rejettent de plus en plus les troupes étrangères considérées comme une armée d’occupation.

Depuis 2001, cette guerre extraordinairement coûteuse à tous points de vue a fait la preuve de son inefficacité.

Pour faire prévaloir, dans l’intérêt de tous, une politique étrangère fondée sur le droit international, la prévention des conflits, le désarmement et la coopération entre les peuples, à Paris, à l’appel du Mouvement de la Paix, plusieurs organisations ont décidé de faire du 20 septembre une journée nationale d’action pour le retrait des troupes françaises.

Le 22 septembre, elles se rendront à l’Assemblée nationale avant le vote pour remettre aux députés la pétition qu’elles font signer dans ce sens.

A Marseille, les organisations signataires de l’appel ci-joint, ont décidé de s’adresser aux députés de la région par une lettre ouverte.

Elles appellent à manifester, le samedi 20 septembre 2008 à 15 heures (rassemblement au Vieux Port)

CETTE GUERRE SE FAIT EN VOTRE NOM : VENEZ NOMBREUX !