En votre nom

lundi 19 février 2024
par  Charles Hoareau
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Texte lu à la manif marseillaise hebdomadaire de soutien à la Palestine du dimanche 18 février

Amis et camarades, frères et sœurs de combat, vendredi 23 j’aurai la grande responsabilité de rendre visite à Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné à Lannemezan depuis plus de 40 ans ce qui fait de lui le plus vieux prisonnier politique d’Europe et qui nous a fait l’honneur d’accepter d’être le président de l’ANC. Prisonnier en France uniquement à cause de son soutien sans faille à la Palestine et à la résistance. Encore en prison alors qu’il est libérable depuis 1999 et que la justice a ordonné sa libération en 2014 ce qu’a refusé le gouvernement socialiste de l’époque dirigé par Manuel Valls.

J’irai voir Georges et je serai porteur des messages que vous voudrez bien me confier pour cet homme qui est un exemple de la lutte acharnée, non pas pour sa seule libération, mais pour celle de la Palestine et qui, en 40 ans, d’emprisonnement, n’a rien lâché de ses convictions et de ce combat qui est le nôtre. J’irai en ayant en tête ce slogan, tant de fois scandé : « Il est de nos luttes, nous sommes de son combat, libérez Georges Abdallah ».
Je lui dirai que de notre côté nous faisons ce que nous pouvons, semaine après semaine, pour soutenir le plus activement possible le juste combat du peuple palestinien contre l’entité sioniste illégitime.

Je lui dirai, même si tout ce que nous faisons est encore peu au regard des enjeux, que je suis fier de vous, ces hommes et ces femmes et cette jeunesse. Nous avons la Palestine au cœur, cœur elle-même des enjeux impérialistes depuis qu’en 1840 la puissance coloniale anglaise a décidé de faire de ce territoire le passage pour « le commerce vers les Indes ».
Je lui dirai que chaque slogan crié, chaque pas marché côte à côte est un pas pour la libération de la Palestine et pour sa propre libération à lui tant sa cause personnelle se confond avec celle de la terre pour laquelle il se bat depuis plus de 50 ans.
Je lui dirai que nous nous battons avec nos mains nues en ayant en tête « qu’on n’a pas perdu quand l’adversaire proclame la victoire, mais quand on accepte la défaite ».
Merci de vos messages et de vos pensées à cet homme qui depuis sa prison envoie au monde la parole de la résistance, de la dignité et de la fidélité à cet idéal qui nous rassemble : « Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah ! »



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